hospitalier

hospitalier

hospitalier, ière [ ɔspitalje, jɛr ] adj. et n.
XIIe; lat. médiév. hospitalarius
I
1Anciennt Qui recueille les voyageurs, les indigents (en parlant des religieux et religieuses de certains ordres). N. Les hospitaliers : membres de certains ordres charitables ou militaires. — Spécialt Sœurs hospitalières : les filles de la Charité.
2Mod. Relatif aux hôpitaux, aux hospices. Établissement, service hospitalier. Équipement hospitalier, tarif hospitalier. Centre hospitalier universitaire. C. H. U.Personnel, agent, médecin hospitalier, travaillant dans les hôpitaux.
II(1488; de hospitalité) Cour.
1Qui pratique volontiers l'hospitalité. accueillant. Il est très hospitalier : sa maison est ouverte à tous. « Soyez hospitalier, même à votre ennemi » (Hugo). « La Légende de saint Julien l'Hospitalier », conte de Flaubert.
2Où l'hospitalité est pratiquée. Une table hospitalière. Ville hospitalière.
⊗ CONTR. Hostile. Inhospitalier.

hospitalier, hospitalière adjectif (de hospital, forme ancienne de hôpital) Qui se rapporte aux hôpitaux, aux soins qui y sont donnés : Établissement hospitalier. Se dit d'ordres religieux créés à l'origine pour le service des voyageurs, des pèlerins, des malades. ● hospitalier, hospitalière (expressions) adjectif (de hospital, forme ancienne de hôpital) Infection hospitalière, synonyme de infection nosocomiale. ● hospitalier, hospitalière adjectif et nom Employé dans les services des hôpitaux : Personnel hospitalier. Se dit des membres des ordres hospitaliers : Sœur hospitalière.hospitalier, hospitalière adjectif (de hospitalité) Qui pratique l'hospitalité, accueille volontiers les étrangers, traite avec libéralité ses hôtes, ses invités : Un peuple hospitalier. Où l'on trouve facilement l'hospitalité, où l'on est accueilli, traité avec générosité : Demeure hospitalière. Littéraire. Qui a un aspect engageant, accueillant, qui semble se prêter à un séjour facile, agréable : Rivage hospitalier.hospitalier, hospitalière (expressions) adjectif et nom Grand hospitalier, dignitaire de l'ordre de Malte, qui avait la juridiction du grand hôpital de Malte. ● hospitalier, hospitalière (difficultés) adjectif (de hospitalité)hôpitalhospitalier, hospitalière (synonymes) adjectif (de hospitalité) Qui pratique l'hospitalité, accueille volontiers les étrangers, traite avec libéralité...
Synonymes :
Contraires :

hospitalier, ère
adj.
d1./d Relatif aux hospices, aux hôpitaux. Centre hospitalier.
d2./d Qui exerce volontiers l'hospitalité. Famille, peuplade hospitalière.
|| Par ext. Terre hospitalière. Syn. accueillant.

I.
⇒HOSPITALIER1, -IÈRE, subst. et adj.
I. — Subst. et adj.
A. — Vieilli. (Personne) qui appartenait à certains ordres militaires, astreints aux trois vœux monacaux, qui prenaient soin des pèlerins en Terre Sainte. Frères hospitaliers de saint Jean de Jérusalem. C'est précisément l'époque des croisades qui donnèrent naissance aux hospitaliers, aux templiers et à l'ordre teutonique (CHATEAUBR., Génie, t. 2, 1803, p. 473) :
1. Dupuy prend le titre de grand-maître, divise les hospitaliers en chevaliers, pour assurer les chemins aux pélerins et pour combattre les infidèles, en chapelains (...) et en frères servans, qui devoient aussi prendre les armes.
CHATEAUBR., Génie, t. 2, 1803p. 475.
En partic.
1. Les chevaliers de Malte sont religieux hospitaliers. On dit subst. en ce sens les hospitaliers (Ac.). Il m'appelait alors son frère hospitalier, le chevalier de Malte de Sainte-Hélène (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 225).
2. Grand hospitalier (de l'Ordre de Malte). ,,Le troisième en dignité après le grand maître, et dont l'office est de présider à l'hôpital de l'île`` (LITTRÉ). Le Grand Hospitalier est toujours le Pilier de l'Auberge de France et il jouit des plus grands privilèges (C.-E. ENGEL, L'Ordre de Malte en Méditerranée, Monaco, éd. du Rocher, 1957, p. 157).
B. — (Personne) appartenant à certains ordres religieux qui soignent les malades dans les hôpitaux. Sœurs hospitalières. Auguste Villiers de l'Isle-Adam est mort le 18 août 1886 (...) chez les frères hospitaliers de Saint-Jean de Dieu (A. FRANCE, Vie littér., 1891, p. 120).
P. ext. (Personne) qui prend soin des malades dans les hôpitaux, à l'occasion d'un pèlerinage. La jeune madame Désagneaux (...) laissait depuis trois ans son mari à Trouville (...) pour accompagner le pèlerinage national, en qualité de dame hospitalière (ZOLA, Lourdes, 1894, p. 55).
II. — Adj. Qui a rapport aux hôpitaux, aux hospices. Équipement, établissement, personnel, service, tarif hospitalier; gestion, législation, réforme hospitalière; blocs, médecins hospitaliers; centre hospitalier (et) universitaire (C.H.U.). La clientèle hospitalière, constituée de plus en plus par des assurés sociaux (Organ. hospit. Fr., 1957, p. 12). Les soins médicaux et hospitaliers représentent 5 pour cent du revenu national des États-Unis en 1949 (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 350) :
2. ... la triple fonction des centres hospitaliers et universitaires : il s'agit de centres de soins où sont organisés les enseignements publics médical et post-universitaire, ainsi que la recherche médicale et les enseignements paramédicaux...
Réforme hospit., 1959, p. 12.
Emploi subst. masc. Personne employée dans les services des hôpitaux. L'enseigneur et l'hospitalier sont presque partout englobés dans un système de fonctionnariat plus ou moins avoué (BARIÉTY, COURY, Hist. méd., 1963, p. 792).
REM. Hospitalo-universitaire, adj. Relatif à un centre hospitalier et universitaire. La France vient de franchir un pas décisif dans ce sens en procédant à une réforme profonde de ses structures et de ses institutions hospitalo-universitaires (BARIÉTY, COURY, Hist. méd., 1963, p. 792).
Prononc. et Orth. : [], fém. [-]. Att. ds Ac. au sens I dep. 1694, au sens II seulement 1878 et 1935. Étymol. et Hist. A. 1174-78 subst. « religieux de l'Ordre de St Jean de Jérusalem » (E. DE FOUGÈRES, Manières, 1215 ds T.-L.); 1690 religieux hospitaliers [de St Jean de J.] (FUR.). B. 1. XIIIe s. subst. hospitalières, nom de plusieurs Ordres de femmes ayant pour tâche le soin des malades (ds FEW t. 4, p. 496a); 1680 (RICH.); 2. 1401 a. vaud. espitaley « directeur, administrateur d'hôpital » (ds FEW, loc. cit.); 1532 fém. hospitaliere (RABELAIS, Pantagruel, éd. V.L. Saulnier, XXX); 1671 adj. hospitalier « qui a soin des hôpitaux » (POMEY); 3. 1861 administrations hospitalières (GONCOURT, Sœur Philom., p. 152). A est empr. au lat. médiév. hospitalarius (dér. de hospitale, v. hôpital) « religieux de l'Ordre de St Jean de Jérusalem » (1109, 7 mai hospitalarius de Campanolis [diocèse de Béziers], Cartul. gén. des Hospitaliers, éd. J. Delaville-Le-Roulx, t. 1, p. 19, n° 17). B 1 est dér. de hôpital d'apr. le rad. du lat.; B 2 est empr. au b. lat. des gl. hospitalarius « custos hospitalis vel qui est de hospitali » (TLL, s.v., 3033, 39) en lat. médiév. « gardien de l'hôpital d'un monastère » (av. 826 ADALHART DE CORBIE ds NIERM.).
II.
⇒HOSPITALIER2, -IÈRE, adj.
A. — Qui pratique volontiers l'hospitalité. Peuple hospitalier; famille hospitalière. Le prince hospitalier, qui est alors dans un festin, s'approche de lui... « Étranger, viens t'asseoir à ma table... » (CHÉNIER, Amérique, 1794, p. 118) :
1. ... mon frère Abel, en sa qualité de Lorrain et de Hugo, était très hospitalier. Son bonheur était de tenir table ouverte.
GONCOURT, Journal, 1873, p. 940.
En partic.
MYTHOL. Les dieux hospitaliers. J'invoque le grand Zeus hospitalier! (CLAUDEL, Agamemnon, 1896, p. 873).
LITT. La Légende de Saint Julien l'Hospitalier. Je m'en retournerais à Paris au mois d'octobre avec le Saint Antoine fini et Saint Julien l'Hospitalier écrit (FLAUB., Corresp., 1856, p. 105).
Au fig. Ouvert, accueillant. Un esprit hospitalier. Sa tâche d'accueillir les faits nouveaux, qu'il n'aurait pu trouver tout seul, dans l'ambiance et le cadre hospitalier d'une philosophie de l'homme (RICŒUR, Philos. volonté, 1949, p. 353).
Emploi subst., rare. Les gants sont commandés! (...) Ne vous dois-je pas des gants, ma chère hospitalière de Pétersbourg? (BALZAC, Lettres Étr., t. 2, 1850, p. 345).
B. — Où l'on trouve l'hospitalité; où l'on est bien reçu, hébergé. Château hospitalier; ville hospitalière. Entre, dit-il, entre sans crainte, la demeure est hospitalière (GAUTIER, Rom. momie, 1858, p. 245) :
2. ... ce toit hospitalier, sous lequel l'étranger, le voyageur et le pauvre furent toujours également accueillis!...
GENLIS, Chev. Cygne, t. 1, 1795, p. 195.
P. anal. Qui est accueillant, qui procure l'agrément de l'hospitalité. L'été hospitalier; arbres, ombrages hospitaliers. Enfin je l'atteignis, la mer hospitalière. L'eau calme, fraîche, maternelle, accueillante (MILLE, Barnavaux, 1908, p. 120).
REM. Hospitalièrement, adv. D'une manière hospitalière. J'aime l'hôtel du Bon-lapin. Vous le trouverez, (...) adossé à un moulin et hospitalièrement situé entre une cour et un jardin (JANIN, Âne mort, 1829, p. 32).
Prononc. et Orth. : [], fém. [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1488 Jupiter l'ospitalier (Mer des Histoires, H, 40b, éd. 1491 ds Rom. Forsch. t. 32, 1912, p. 118); 2. 1586 « qui pratique l'hospitalité » (La Pomme de Grenade mystique, 194b, VAGANAY ds R. Philol. fr., 1933, 142). Dér. de hospitalité; suff. -ier. Cf. avec 1 lat. class. hospitalis Jupiter.
STAT. — Hospitalier1 et 2. Fréq. abs. littér. : 411. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 887, b) 762; XXe s. : a) 459, b) 306.

hospitalier, ière [ɔspitalje, jɛʀ] adj. et n.
ÉTYM. 1174, relig.; lat. médiéval hospitalarius, du bas lat. hospitale, hospitalis. → Hôpital.
———
I
1 Anciennt. Qui recueille, abrite, nourrit les voyageurs, les indigents… (en parlant des religieux et religieuses de certains ordres). || Religieux, frères hospitaliers.N. || Les hospitaliers, les hospitalières : membres de certains ordres charitables ou militaires. || Les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem; hospitaliers de la Trinité et des Captifs. || Rue des Hospitalières Saint-Gervais, à Paris.Sœurs hospitalières : les filles de la Charité et, en général, les religieuses des ordres charitables.Elle s'est faite hospitalière (Académie).
tableau Principaux noms de religieux.
N. m. (Vx). Celui qui s'occupe d'un hôpital, donne des soins aux malades (→ Exercice, cit. 16, La Fontaine).
2 Mod. Relatif aux hôpitaux et aux hospices. || Établissements, services hospitaliers.Spécialt. D'un hôpital (2.). || Soins hospitaliers. Hospitalisation.Avec jeu sur les sens I et II :
1 (…) je ne trouvai qu'un seul endroit définitivement désirable : l'Hôpital. Je me promenais autour de ces pavillons hospitaliers et prometteurs, dolents, retirés, épargnés, et je ne les quittais qu'avec regret, eux et leur emprise d'antiseptique.
Céline, Voyage au bout de la nuit, p. 133.
Service hospitalier : ensemble des activités médicales des hôpitaux. || Équipement hospitalier. || La médecine hospitalière. || Législation hospitalière. || Réforme hospitalière.Centre hospitalier; centre hospitalier régional : centre regroupant divers services hospitaliers (souvent dans les villes possédant une faculté de médecine). Hospitalo-universitaire.Plein temps hospitalier : exercice de l'enseignement et de la fonction hospitalière à plein temps par les membres du corps médical.(Personnes). || Le personnel hospitalier. || Médecin hospitalier.
———
II (1488; de hospitalité). Cour.
1 Qui pratique volontiers l'hospitalité. Accueillant. || Il est très hospitalier : sa maison est ouverte à tous. Charitable. || La Légende de saint Julien l'Hospitalier, un des « Trois contes », de Flaubert. || Peuple hospitalier; peuplade, tribu hospitalière.Par ext. Qui annonce l'hospitalité. || Air hospitalier. || Manières hospitalières.
2 (…) rien ne rend plus hospitalier que de n'avoir pas souvent besoin de l'être : c'est l'affluence des hôtes qui détruit l'hospitalité.
Rousseau, Émile, V.
3 Soyez hospitalier, même à votre ennemi (…)
Hugo, la Légende des siècles, XVII, « L'aigle du casque ».
2 (1671). Où l'hospitalité est pratiquée. || Demeure, maison, retraite hospitalière. || Une table hospitalière. → Tenir table ouverte. — Pays hospitalier; ville hospitalière.
4 Ils virent à l'écart une étroite cabane,
Demeure hospitalière, humble et chaste maison.
La Fontaine, Philémon et Baucis (1685).
5 En quittant l'hospitalier territoire de Weimar, je vais rentrer dans un monde où je ne rencontrerai plus cette bienveillance dont j'ai contracté l'habitude.
B. Constant, Journal, 18 mars 1804.
5.1 D'ailleurs, à défaut de relais, la maison du paysan russe n'eût pas été moins hospitalière. Dans ces villages, qui se ressemblent presque tous, avec leur chapelle à murailles blanches et à toitures vertes, le voyageur peut frapper à toutes les portes. Elles lui seront ouvertes. Le moujik viendra, la figure souriante, et tendra la main à son hôte (…)
J. Verne, Michel Strogoff, p. 129.
(Déb. XIXe, Mme de Staël). Par ext. (D'un lieu). Accueillant, agréable pour l'étranger; engageant, plaisant.
5.2 Peu de temps après la mort de Jules César, le chef gaulois Péponas émigra avec toute sa famille vers une terre plus hospitalière, car en Arvernie, cette année-là, la récolte des châtaignes fut extrêmement mauvaise.
R. Queneau, le Chiendent, p. 209.
Fig. || Un cœur hospitalier, volage.Par plais. || Avoir la cuisse hospitalière. → La cuisse légère.
6 Il (…) devait avoir plusieurs successeurs dans le cœur hospitalier de la princesse (…)
Émile Henriot, Portraits de femmes, p. 424.
(1488). Poét. || Dieux hospitaliers : les dieux de l'hospitalité.
7 Ô dieux hospitaliers, que vois-je ici paraître ?
Dit l'animal chassé du paternel logis.
La Fontaine, Fables, VII, 16.
CONTR. Hostile. — Inhospitalier.
DÉR. Hospitalièrement.
COMP. Inhospitalier.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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